VENDREDI 10/08/2018
Mi août avait lieu l'édition 2018 de l'AvD Oldtimer en Allemagne.
Un événement fabuleux que j'ai déjà eu l'occasion de vous faire découvrir à plusieurs reprises, puisque ça fait quinze ans que je m'y rends.
Mais comme les années se suivent et ne se ressemblent pas, c'est toujours l'occasion de faire de belles rencontres, automobiles et humaines.
Sur place aux alentours de 11h ce vendredi, c'est donc parti pour un périple de 3 jours,
pour cette seconde fois en 2 mois au Nurburging, après le Nuerburgring Classic qui avait lieu mi juin.
Un événement fabuleux que j'ai déjà eu l'occasion de vous faire découvrir à plusieurs reprises, puisque ça fait quinze ans que je m'y rends.
Mais comme les années se suivent et ne se ressemblent pas, c'est toujours l'occasion de faire de belles rencontres, automobiles et humaines.
Sur place aux alentours de 11h ce vendredi, c'est donc parti pour un périple de 3 jours,
pour cette seconde fois en 2 mois au Nurburging, après le Nuerburgring Classic qui avait lieu mi juin.
Pour commencer ce week end,
rencontre avec l'unique Ferrari
ancienne présente en piste ce week end.
Il s'agit de la Ferrari 246 Dino
chassis 007 d'Alex Birkenstock.
Une voiture que j'ai eu l'occasion de vous
présenter en 2015 lors des 6H de Spa.
Pilotée par Dan Gurney, Wolfgang v. Trips,
Olivier Gendebien elle a obtenu 4 podium en F1.
Sa seule victoire ayant eu lieu
à Monza en 1960 avec à son volant Phil Hill,
le champion du monde 1961.
Quelques images de ce Grand Prix d'Italie 1960
Ici son V6 de 2.5l qui développe pas moins de 280 ch à 8 500 tr/min.
Un moteur conçu à l'époque par Vittorio Jano et Dino Ferrari.
Un moteur conçu à l'époque par Vittorio Jano et Dino Ferrari.
Sur le stand Porsche cette année, une multitude de voitures, dont un grand nombre de 911 GT3, GT3 RS et GT2 RS.
Les supercars de la marque étaient comme les années précédentes, présentes cette année.
J'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé cette 959 rouge avec les jantes blanches.
Un mélange pour le moins surprenant, sur cette voiture aux formes disgracieuses.
J'ai pas souvenir d'avoir déjà croisé cette 959 rouge avec les jantes blanches.
Un mélange pour le moins surprenant, sur cette voiture aux formes disgracieuses.
Année pour le moins spéciale, puisque la marque de Stuttgart faite ses 70 ans.
D'ailleurs, je m'attendais à un stand d'exception pour l'occasion.
Grosse déception puisqu'il y avait une 964 Turbo, une 964RS et une Porsche classic.
Certes elles étaient dans un état exceptionnel, mais c'est des voitures qu'on pouvait croiser sur le parking visiteur de la marque.
Porsche nous avait habitué à mieux les années précédentes. Dommage d'avoir loupé cet anniversaire symbolique.
Du coté du Porsche Exclusive Manufaktur par contre, il y avait comme toujours des modèles originaux.
D'ailleurs, je m'attendais à un stand d'exception pour l'occasion.
Grosse déception puisqu'il y avait une 964 Turbo, une 964RS et une Porsche classic.
Certes elles étaient dans un état exceptionnel, mais c'est des voitures qu'on pouvait croiser sur le parking visiteur de la marque.
Porsche nous avait habitué à mieux les années précédentes. Dommage d'avoir loupé cet anniversaire symbolique.
Du coté du Porsche Exclusive Manufaktur par contre, il y avait comme toujours des modèles originaux.
Retour dans la PitLane avec la Maserati Tipo 63 Birdcage pilotée par le triple vainqueur du Mans, Marco Werner.
Un pilote aussi talentueux que sympathique, que je croise régulièrement sur les circuits.
Une voiture engagée à l'époque par l'écurie Camoradi. Une écurie fondée par Lloyd Casner dont le nom est le diminutif de CAsner MOtor RAcing DIvision.
Une autre Maserati. Il s'agit cette fois de la Maserati 300S Fantuzzi de Michael Willms.
Livrée en 1955 au pilote suisse Benoit Musy, ce chassis s/n3057 lui a permis de terminer 5ème du Tourist Trophy 1955.
En 1956, toujours à son volant, il a gagné sa manche lors du British Empire Trophy, le GP des Frontières et le circuit des Sables d'Olonnes.
Palmarès complété par une 3ème place à Porto, une 8ème à Rouen et enfin une 5ème à Bari.
Livrée en 1955 au pilote suisse Benoit Musy, ce chassis s/n3057 lui a permis de terminer 5ème du Tourist Trophy 1955.
En 1956, toujours à son volant, il a gagné sa manche lors du British Empire Trophy, le GP des Frontières et le circuit des Sables d'Olonnes.
Palmarès complété par une 3ème place à Porto, une 8ème à Rouen et enfin une 5ème à Bari.
Quelques photos de Benoit Musy au volant de ce chassis s/n3057 ( source : http://www.musy.net )
Musy perdit la vie à Monthléry, le 7 octobre 1956, il pilotait pour l'occasion une Maserati 200 S.
La colonne de direction de sa voiture s'était cassée dans un virage rapide, et il ne put la contrôler pour éviter l'accident.
Ce jour là, sa Maserati 300S (No. 3057) était à l'usine Maserati de Modene.
Musy perdit la vie à Monthléry, le 7 octobre 1956, il pilotait pour l'occasion une Maserati 200 S.
La colonne de direction de sa voiture s'était cassée dans un virage rapide, et il ne put la contrôler pour éviter l'accident.
Ce jour là, sa Maserati 300S (No. 3057) était à l'usine Maserati de Modene.
Ici on retrouve la Porsche 904 de Maximilian Werner. Il s'agit du chassis 904-025.
Livrée à l'époque au Stirling Moss Automobile Racing Team (SMART), sa couleur verdâtre avait été qualifiée de "vomi vert" par la presse.
Une voiture qui a été pilotée par John Whitmore à la Lavant Cup Goodwood en mars 1964 ( 6ème ),
et par Innes Ireland un mois plus tard au Silverstone International ( 9ème ), avant d'être accidentée peu de temps après.
Livrée à l'époque au Stirling Moss Automobile Racing Team (SMART), sa couleur verdâtre avait été qualifiée de "vomi vert" par la presse.
Une voiture qui a été pilotée par John Whitmore à la Lavant Cup Goodwood en mars 1964 ( 6ème ),
et par Innes Ireland un mois plus tard au Silverstone International ( 9ème ), avant d'être accidentée peu de temps après.
Ici en 1964 à Silverstone
Et ici à Goodwood !
On retrouve la Masera Tipo 63 Birdcage de Marco Werner.
Chassis 63-006, cette voiture a été engagée aux 12h de Sebring 1961 avec Stirling Moss et Graham Hill comme pilotes.
Néanmoins, les réglages ne leur convenant pas, ils avaient décidé au dernier moment de conduire la Tipo 61 à moteur avant à la place.
Cette Tipo 63 fut finalement conduite par Lloyd Casner et Masten Gregory.
Malheureusement un problème de suspension mit fin à leur course alors qu'ils étaient 7ème.
Chassis 63-006, cette voiture a été engagée aux 12h de Sebring 1961 avec Stirling Moss et Graham Hill comme pilotes.
Néanmoins, les réglages ne leur convenant pas, ils avaient décidé au dernier moment de conduire la Tipo 61 à moteur avant à la place.
Cette Tipo 63 fut finalement conduite par Lloyd Casner et Masten Gregory.
Malheureusement un problème de suspension mit fin à leur course alors qu'ils étaient 7ème.
Sur ces photos, on peut voir sa conception si particulière, qui est l'oeuvre de Giulio Alfieri.
C'est lui qui imagina ce châssis révolutionnaire, fait d’un treillis de 200 petits tubes creux très fins, réalisés en acier de 1 mm d’épaisseur.
C'est lui qui imagina ce châssis révolutionnaire, fait d’un treillis de 200 petits tubes creux très fins, réalisés en acier de 1 mm d’épaisseur.
Ici en 1961 à Sebring ( Source : http://www.barcboys.com )
Oliver Hartmann concentré au volant de sa Lotus 17
Une autre Porsche 904, cette fois le chassis 904-065.
Une voiture pilotée ce week end par Karl-Günter Diederichs
Deux voitures que je vous ai présenté un peu plus tôt, ici en action,
tandis que dans la voie des stands on retrouve pas une mais deux Mercedes 300SL.
Celle de Christian Pfessdorf et celle Hans Kleissl.
Martin Stretton se concentre avant le début de la séance de qualification des F1 Historic.
Malgré ses années d'expériences, prendre le volant d'une F1 reste pour lui, comme pour l'ensemble des pilotes un moment particulier.
Avec plus de 510ch pour 540kg, le tout sans assistance, sa Tyrrell 012 demande une attention extrême.
De plus en plus présent sur les événements historiques, Arturo Merzario était au Nurburgring ce week end.
Au volant d'une Alfa Romeo Giulia Sprint GTA, il a fait le 22ème temps sur 46 lors de cette séance d'essai.
Au volant d'une Alfa Romeo Giulia Sprint GTA, il a fait le 22ème temps sur 46 lors de cette séance d'essai.
La Lotus Elan de Lando von Wedel, avec un tableau de bord comme seuls les anglais savent les faire.
Sportif et élégant !
Ci dessous, un diaporama photo qui vous fait vivre comme si vous y étiez, la préparation d'Arturo Merzario avant son relais.
Petit passage par le parc fermé, où les voitures de la catégorie "Voitures de course biplace et GT jusqu'en 1960/61" sont stationnées.
Dans les paddock, on retrouve deux voitures mythiques. Des voitures qui ont pas participé aux courses.
Dommage, puisque j'aimerai vraiment voir cette Lotus 99T en action.
Dommage, puisque j'aimerai vraiment voir cette Lotus 99T en action.
Cette fois on retrouve Martin Stretton installé dans sa F1.
Les autres pilotes sont également prêts, la séance de qualification est lancée !
Le pilote belge Christophe D'Ansembourg au volant de sa Williams FW07
Une autre Williams, celle de Nick Padmore.
Un pilote et une voiture qu'on présente plus.
Pour le coup, je suis assez fier de la photo de la F1 de profil ...
Le canadien Keith Frieser et sa Shadow auteurs du 17ème temps lors de cette séance.
Chassis DN1-6, vous pouvez redécouvrir son histoire dans cet article sur l'AvD Oldtimer 2016.
Chassis DN1-6, vous pouvez redécouvrir son histoire dans cet article sur l'AvD Oldtimer 2016.
Lorsqu'une voiture de course est estampillée du cheval cabré, c'est toujours beaucoup d'émotion.
En effet, toutes ces voitures ont une histoire. Cette 246 Dino ne déroge pas à la règle
Comme vous connaissez son histoire, je vais m'attarder sur celle du logo Ferrari.
Aucun doute que la grande majorité d'entres vous connaissent ses origines, mais pour les autres ...
Ce cheval était dessiné en hommage au 2° Régiment «Piemonte Reale », sur la carlingue de l'avion de Francesco Baracca.
Un héros italien de la 1ère guerre mondiale, tombé en 1918 sous le feu ennemi.
Lorsque Enzo Ferrari remporta sa première course en 1923, il fit la connaissance de la maman de Francesco.
C'est elle qui lui suggéra d'utiliser l’emblème de son fils sur ses voitures pour lui porter chance.
Seule petite différence entre le cheval de Baracca et celui de Ferrari, la position de la queue !
Concernant le fond jaune, il s'agit de la couleur de la ville de Modène, d'où est originaire Enzo Ferrari.
En effet, toutes ces voitures ont une histoire. Cette 246 Dino ne déroge pas à la règle
Comme vous connaissez son histoire, je vais m'attarder sur celle du logo Ferrari.
Aucun doute que la grande majorité d'entres vous connaissent ses origines, mais pour les autres ...
Ce cheval était dessiné en hommage au 2° Régiment «Piemonte Reale », sur la carlingue de l'avion de Francesco Baracca.
Un héros italien de la 1ère guerre mondiale, tombé en 1918 sous le feu ennemi.
Lorsque Enzo Ferrari remporta sa première course en 1923, il fit la connaissance de la maman de Francesco.
C'est elle qui lui suggéra d'utiliser l’emblème de son fils sur ses voitures pour lui porter chance.
Seule petite différence entre le cheval de Baracca et celui de Ferrari, la position de la queue !
Concernant le fond jaune, il s'agit de la couleur de la ville de Modène, d'où est originaire Enzo Ferrari.
Chaque pilote se concentre à sa manière.
Pour certain c'est dans leur voiture, pour d'autre c'est en dehors.
Pour certain c'est dans leur voiture, pour d'autre c'est en dehors.
Quelques détails atypiques de la Maserati Tipo 63 Birdcage.
Nouvelle catégorie durant l'AvD Oldtimer, le FCD Racing Series, FCD pour Ferrari Club Deutschland.
Les puristes crieront au scandale, puisqu'il ne s'agit pas de voitures anciennes ...
Certes, ils auront pas tord, mais pour ma part je trouve que ça donne un nouvel élan à l'événement.
Ci dessous la Ferrari 430 Challenge de Ralf Goral. Une voiture qu'il a, à l'époque, engagé dans plusieurs manches VLN.
Les puristes crieront au scandale, puisqu'il ne s'agit pas de voitures anciennes ...
Certes, ils auront pas tord, mais pour ma part je trouve que ça donne un nouvel élan à l'événement.
Ci dessous la Ferrari 430 Challenge de Ralf Goral. Une voiture qu'il a, à l'époque, engagé dans plusieurs manches VLN.
Ci dessous, deux déclinaisons de la Ferrari 458. La version challenge Evo et la version GT3.
Et enfin, la version challenge de la Ferrari 488 dans sa version 2018.
Et enfin, la version challenge de la Ferrari 488 dans sa version 2018.
Place à une voiture qui a participé au championnat du monde WEC 2012 avec l'équipage Olivier Beretta / Andrea Bertolini / Marco Cioci.
Aux 24h du mans, elle a fini 22ème au général et 4ème dans la catégorie LMGTE Pro où elle était engagée par l'AF Corse.
Aux 24h du mans, elle a fini 22ème au général et 4ème dans la catégorie LMGTE Pro où elle était engagée par l'AF Corse.
Autre nouveauté cette année, la Porsche Carrera Cup Deutschland.
J'étais assez septique quant à l'intégration de cette manche à l'AvD Oldtimer,
puisque encore une fois il s'agit de voitures modernes,
mais les deux manches ont été tellement palpitantes, que je me suis laissé prendre au jeu.
Quizz de savoir si malgré tout, elle a sa place dans cet événement ... je vous laisse vous faire votre propre avis.
Quelques photos en vrac, où outre cette superbe F40, qui était exposée, mais qui n'a pas roulé étant donné qu'elle avait pas de moteur,
on retrouve la très belle Cooper T24/25 N°45 qui a malheureusement subit un accrochage, qui lui a laissé quelques séquelles.
Seule dans le parc fermé, on retrouve la Lotus 81 de Steve Brooks.
Chassis 81/1, elle a participé aux mains de Mario Andretti et Elio de Angelis à plusieurs courses durant la saison 1980.
Son meilleur résultat étant la seconde place acquise par De Angelis lors du Grand Prix d'Interlagos 1980.
A noté qu'elle a également participé à une course en 1981 avec Nigel Mansell au volant.
C'était à Zolder en Belgique, où le britannique, parti 10ème a obtenu une belle 3ème place.
Quelques images de Zolder 1981
Place aux voitures du Vintage Sports Car Trophy.
Plus facile d'être passager dans une Mercedes Benz 710 SSK que dans une Maserati 6CM.
Deux voitures extrêmement rares, la Mercedes ayant été construite à 36 exemplaires et la Maserati à 27 exemplaires.
On retrouve quatre marques anglaises : Riley, Bentley, Aston Martin et une dernière que je ne connaissais pas, Wolseley.
Il s'agit d'une marque automobile créée par Vickers Sons & Maxim en 1901, qui a malheureusement disparu en 1975.
Il s'agit d'une marque automobile créée par Vickers Sons & Maxim en 1901, qui a malheureusement disparu en 1975.
Ci dessous une magnifique Mercdedes 680S. Il s'agit du modèle qui a précédé chronologiquement la 720SS présentée un peu plus haut.
La cote d'une telle auto avoisine aujourd'hui les 5 millions d'euros.
Juste derrière on aperçoit la Protos Type C de Roland Engel.
Une voiture produite entre 1918 et 1924, qui a remporté des courses sur l'Avus de Berlin durant les années folles.
Son 4 cylindres de 2600cm3 développe 45ch pour une vitesse maximum de 85km/h.
C'est peu, mais n'oublions pas que cette voiture à 100 ans.
La cote d'une telle auto avoisine aujourd'hui les 5 millions d'euros.
Juste derrière on aperçoit la Protos Type C de Roland Engel.
Une voiture produite entre 1918 et 1924, qui a remporté des courses sur l'Avus de Berlin durant les années folles.
Son 4 cylindres de 2600cm3 développe 45ch pour une vitesse maximum de 85km/h.
C'est peu, mais n'oublions pas que cette voiture à 100 ans.
Pour terminer cette journée de vendredi,
je vous laisse en compagnie du Commendatore,
peint par le très talentueux Curd Achim Reich,
le tout dans une dimension peu banale.
Dans le stand à coté, on retrouve
une magnifique Fiat Stanguellini.
Pour ma part et comme vous l'avez surement remarqué,
j'ai profité de la quiétude du vendredi
pour profiter des paddocks.
Le reste du week end sera
quant à lui, consacré à la piste
avec des belles surprises au programme.