NÜRBURGRING CLASSIC 2017
samedi 17/06/2017
« Si un pilote vous dit qu'il n'a pas peur sur le Ring, il existe deux possibilités :
Soit il ment, soit il ne va pas assez vite pour comprendre ce qu'est le Ring. » Jacky Stewart
18 juin 1927 : Après deux ans d'un chantier pharaonique qui mobilisa pas moins de 2000 ouvriers,
le bruit des moteurs raisonna enfin pour la première fois dans le massif de l'Eifel, non loin du petit village d'Adenau.
C'est au guidon de sa moto, une 350cc Velocette, que l’Allemand Toni Ulmena remporta la course inaugurale sur le tracé de 28,265 kilomètres.
Le lendemain eu lieu la première course automobile, une épreuve remporté par Rudolf Caracciola au volant d'une Mercedes.
Depuis ce jour, 90 ans sont passés, et pourtant la ferveur autour de celui qu'on a coutume d'appeler l'Enfer Vert n'a jamais cessé.
Plus qu'un circuit, il fait parti des symboles de la course automobile, à une époque où les circuits ont tendance à être de plus en plus aseptisé.
Nürburgring Classic, c'est l'événement qui fête cet anniversaire.
Un événement qui avait commencé de la plus mauvaise des manières pour moi, puisqu'un bouchon sur la route m'a fait arriver avec 3h de retard.
Une fois sur place aux alentours de 14h, direction les vieux paddock, pour découvrir
l'attraction principale de cet événement, la concentration de plus de 130 voitures d'avant 1949.
On commence avec quelques Alfa Roméo. Des voitures qui ont marqué les années 30 notamment au sein de la Scuderia Ferrari.
Des modèles que j'ai eu un peu de mal à identifier malgré le programme de l'événement.
Possible d'ailleurs qu'il y ait des erreurs dans les légendes, si c'est le cas je m'en excuse.
Des Alfa Roméo qui à l'époque avaient fort à faire face aux redoutables voitures de Mosheim.
Je veux bien entendu parler des Bugatti et plus particuliérement de la Bugatti 35
connue comme étant la voiture de course ayant conquis le plus de victoire.
Je veux bien entendu parler des Bugatti et plus particuliérement de la Bugatti 35
connue comme étant la voiture de course ayant conquis le plus de victoire.
Ici on retrouve une Bugatti 35b et une Bugatti 51.
La Type 51 qui est ni plus ni moins que la remplaçante de la Bugatti 35.
Une voiture qui n'arrivera jamais à faire oublier sa devancière malgré deux belles victoires à Monaco.
En 1931 avec Louis Chiron et en 1933 avec Achille Varzi.
La Type 51 qui est ni plus ni moins que la remplaçante de la Bugatti 35.
Une voiture qui n'arrivera jamais à faire oublier sa devancière malgré deux belles victoires à Monaco.
En 1931 avec Louis Chiron et en 1933 avec Achille Varzi.
Encore une magnifique Bugatti 35b.
Malgré de longues recherches, impossible pour moi de vous confirmer si il s'agit vraiment du chassis 4878 ou si il s'agit d'une réplique.
Plusieurs propriétaires de Bugatti 35 dans le monde, dont celui de celle ci, prétendent avoir la vrai.
Malgré de longues recherches, impossible pour moi de vous confirmer si il s'agit vraiment du chassis 4878 ou si il s'agit d'une réplique.
Plusieurs propriétaires de Bugatti 35 dans le monde, dont celui de celle ci, prétendent avoir la vrai.
BMW 319 de 1936. Un modèle fabriqué à environ 6500 exemplaires, dont la version Roadster 319/1 ici présente est la plus rare.
Équipée d'une moteur 6 cylindres de 1.9L avec 3 carburateurs, cette voiture développée 55cv pour un poids très contenu de 850kg.
Équipée d'une moteur 6 cylindres de 1.9L avec 3 carburateurs, cette voiture développée 55cv pour un poids très contenu de 850kg.
Une voiture aussi rare qu’innovante, l'Adler Trumpf Rennlimousine.
Il resterait d'après mes infos seulement trois exemplaires recensés.
Elle fut une des premières voitures fermées à participer aux 24h du Mans.
C'était en 1937, avec la belle seconde place du châssis 167 671 dans la catégorie 2.0l.
Elle fut également une des premières voitures à adopter des suspensions indépendantes et des roues avants motrices.
Méconnue aujourd'hui, Adler était au début des années 30, le troisième plus gros constructeur Allemand après Opel et Auto Union, et avant Mercedes.
Je vous laisse admirer ses formes directement dans le reflet de son rétroviseur.
Il resterait d'après mes infos seulement trois exemplaires recensés.
Elle fut une des premières voitures fermées à participer aux 24h du Mans.
C'était en 1937, avec la belle seconde place du châssis 167 671 dans la catégorie 2.0l.
Elle fut également une des premières voitures à adopter des suspensions indépendantes et des roues avants motrices.
Méconnue aujourd'hui, Adler était au début des années 30, le troisième plus gros constructeur Allemand après Opel et Auto Union, et avant Mercedes.
Je vous laisse admirer ses formes directement dans le reflet de son rétroviseur.
Il est 17h30, le soleil apparaît enfin et les températures commencent à être agréables. Il était temps.
Ici, on a l'impression d'avoir fait un bond de 90 ans dans le passé, et d'être de retour dans les années 30.
L'ambiance est tout simplement géniale, les pilotes sont en tenu d'époque, les barbecues commencent à être mis en route,
et pendant que certains se remémorent les exploits de leur auto, d'autres profitent d'un bon cigare.
Un moment privilégié qui reflète bien l'état d'esprit de cet anniversaire si particulier.
Rencontre maintenant avec un modèle unique.
Il s'agit d'une BMW 328 modifiée à l'époque par le luxembourgeois Honoré Wagner et fiabilisée pour des courses d'endurances.
Une voiture communément appelée BMW Wagner Special, qui a entre autre obtenu une seconde place au GP de Reims 1952 dans sa catégorie.
Riley, vous connaissez ? C'est une ancienne marque anglaise basée à Coventry.
Des voitures qui à l'époque étaient engagées dans les courses les plus mythiques : 24h du Mans, Mille Miglia ...
L'occasion de prendre cette photo pour le moins originale, puisque qu'un Chesterfield était posé devant le box.
Des voitures qui à l'époque étaient engagées dans les courses les plus mythiques : 24h du Mans, Mille Miglia ...
L'occasion de prendre cette photo pour le moins originale, puisque qu'un Chesterfield était posé devant le box.
Très belle auto également, cette Véritas Météor qui était engagée en Formule 2 au début des années 50 .
C'est d'ailleurs au volant d'un modèle similaire que Paul Pietsch a remporté l'Eifelrennen courue sur le Nürburgring en 1951.
Il a pris sa retraite quelques mois plus tard pour se consacrer à son magasine Motor Presse Stuttgart.
C'est d'ailleurs au volant d'un modèle similaire que Paul Pietsch a remporté l'Eifelrennen courue sur le Nürburgring en 1951.
Il a pris sa retraite quelques mois plus tard pour se consacrer à son magasine Motor Presse Stuttgart.
Encore un modèle unique avec cette Simca Speciale La Pintade, une voiture construite par Théo Martin à Anger en 1947.
Équipée d'un moteur de Simca 8 préparé par DEHO, elle a entre autre été engagée au GP de Caen 1952.
Équipée d'un moteur de Simca 8 préparé par DEHO, elle a entre autre été engagée au GP de Caen 1952.
Malgré ses airs de voiture italienne, nous sommes ici en présence d'une MG.
A vérifier, mais il semblerait que ce soit une K-Type Monoposto de 1933.
Pas très loin, on retrouve une Fiat Topolino Sport Barchetta de 1950 mais également une rare Delahaye 135MS de 1936.
Une des première version de cette voiture française qui fut une véritable réussite commerciale.
C'est d'ailleurs au volant d'un modèle similaire que René Le Begue a remporté le rallye de Monte Carlo 1937.
Une des première version de cette voiture française qui fut une véritable réussite commerciale.
C'est d'ailleurs au volant d'un modèle similaire que René Le Begue a remporté le rallye de Monte Carlo 1937.
C'est reparti pour un modèle unique. Cette fois une BMW, la BMW Greifzu.
Cette Formule 1 a été développée artisanalement par Paul Greifzu à partir
d'un châssis BMW modifié pour pouvoir accueillir un moteur BMW à six cylindres en ligne.
Ses participations au GP d'Allemagne 1952 et 1953 se solderont respectivement par un abandon, puis par une modeste 14ème place.
Ce sont ses deux seules participations à des courses comptant pour le championnat du monde de formule 1.
Son plus grand fait d'arme restant sa victoire à l'Avus Rennen en 1951.
Cette Formule 1 a été développée artisanalement par Paul Greifzu à partir
d'un châssis BMW modifié pour pouvoir accueillir un moteur BMW à six cylindres en ligne.
Ses participations au GP d'Allemagne 1952 et 1953 se solderont respectivement par un abandon, puis par une modeste 14ème place.
Ce sont ses deux seules participations à des courses comptant pour le championnat du monde de formule 1.
Son plus grand fait d'arme restant sa victoire à l'Avus Rennen en 1951.
Il va déjà être l'heure pour moi de quitter le circuit pour récupérer les clés de ma chambre d’hôtel.
Les embouteillages du début de journée m'ont fait perdre un temps fou et ont complétement modifié mes plans.
Mais avant de partir, direction la salle de presse pour récupérer mon chasuble afin de pouvoir aller en piste demain dès la première heure.
Finalement à ma sortie de la pressroom, je vois les voitures du "100 Meilen Trophy" se préparer sur la grille de départ.
Direction donc la piste pour quelques photos.
Les embouteillages du début de journée m'ont fait perdre un temps fou et ont complétement modifié mes plans.
Mais avant de partir, direction la salle de presse pour récupérer mon chasuble afin de pouvoir aller en piste demain dès la première heure.
Finalement à ma sortie de la pressroom, je vois les voitures du "100 Meilen Trophy" se préparer sur la grille de départ.
Direction donc la piste pour quelques photos.
Les M1 je connais, cependant cette Swift DB2 Ford est une véritable découverte pour moi.
En effet, j'ignorais totalement l’existence de cette marque.
Après quelques recherches, il s'avère que c'est une société américaine d'ingénierie fondée en 1983.
Swift a produit des voitures pour la Formule Ford, la Formula Atlantic
mais également pour l'écurie Newman/Haas en CART.
Ici nous sommes en présence d'une DB2 qui a participé au championnat Sports 2000.
En effet, j'ignorais totalement l’existence de cette marque.
Après quelques recherches, il s'avère que c'est une société américaine d'ingénierie fondée en 1983.
Swift a produit des voitures pour la Formule Ford, la Formula Atlantic
mais également pour l'écurie Newman/Haas en CART.
Ici nous sommes en présence d'une DB2 qui a participé au championnat Sports 2000.
C'est sur ce beau retour de flamme
que la journée se termine pour moi.
Une journée courte mais intense.
Demain matin direction le circuit F1
pour la course DTM et l'après midi
la Nordschleife pour la course
d'endurance de 3h.
( ndlr : Un article sur la journée du
dimanche qui sera plus complet, puisque
j'ai pu profiter de la journée complète. )
En attendant, direction La Lanterna
pour déguster une pizza bien méritée.
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Ça permet également, le cas échéant, de s'améliorer.