NÜRBURGRING CLASSIC 2017
dimanche 18/06/2017
C'est parti pour cette seconde journée qui s'annonce palpitante.
Une journée qui sera en grande partie consacrée à la course d'endurance qui a lieu sur la Boucle Nord,
puisque à partir de 13h, il n'y aura plus que cette course de 3h au programme.
Comment souvent, je n'ai malheureusement pas pu couvrir l'intégralité des plateaux présents.
Beaucoup de courses ayant eu lieu le vendredi et le samedi matin, comme par exemple les courses de moto ou celles de formules junior.
Il est 10h ici, me voilà déjà en présence d'une voiture pour le moins mythique puisque je suis avec la Ford Sierra RS500 Cosworth,
avec laquelle Klaus Ludwig a remporté le championnat DTM 1988, devant son compatriote Roland Asch.
Deux pilotes qui étaient présents ce week end sur le stand du constructeur Mercedes.
La Porsche 911RSR IMSA du Team Joos Sportwagentechnik pilotée ce week end par Sebastian Glaser et Michael Joos.
Une magnifique auto, surtout dans cette combinaison de couleur et avec cet aileron imposant.
Au centre, la Porsche 2.5 ST du team Oehme.
Ralf,Leonard, et Niklas Oehme.
Deux Mercedes C-Class DTM.
A gauche, celle de l'AMG Mercedes D2 Privat Team qui a permis à Ellen Lohr de finir 11e du championnat 1994.
A droite, celle du Warsteiner AMG-Mercedes qui a permis aux anciens pilotes de F1 Jan Magnussen,
Juan Pablo Montoya et Ricardo Zonta de participer au championnat ITC en 1996.
Petit retour dans le passé !
Mercedes qui avait mis les petits plats dans les grands en amenant la dernière W196 construite.
Je parle bien entendu du chassis 000 13/55. Une voiture qui fut utilisée 3 fois durant la saison de F1 1955.
Cette monoplace a permis à Juan Manuel Fangio de remporter le GP de Zandvoort, et de terminer le GP de Grande Bretagne à la seconde place.
Malheureusement à Monaco, il a du abandonner, commande de soupapes bloquée, alors qu'il était en tête de la course.
Une saison 1955 qui verra le retrait de Mercedes suite au terrible accident du Mans.
Je parle bien entendu du chassis 000 13/55. Une voiture qui fut utilisée 3 fois durant la saison de F1 1955.
Cette monoplace a permis à Juan Manuel Fangio de remporter le GP de Zandvoort, et de terminer le GP de Grande Bretagne à la seconde place.
Malheureusement à Monaco, il a du abandonner, commande de soupapes bloquée, alors qu'il était en tête de la course.
Une saison 1955 qui verra le retrait de Mercedes suite au terrible accident du Mans.
Les trois courses de cette auto !
Après la course de Formule 2, ce sera aux voitures de la catégorie DTM de prendre la piste.
En attendant, direction la grille de départ pour voir les monoplaces de Formule 2 prendre place. Le tout en charmante compagnie.
L'ex March 712M de Jean Pierre Jaussaud.
Une voiture engagée à l'époque par l’Écurie Arnold et également pilotée par Clay Regazzoni au GP de Vallelunga en 1971.
Depuis plus de 15 ans maintenant, elle est pilotée par le français Robert Simac dans des courses historiques.
Paul Bason et sa March 712 chassis N°5.
Une voiture pilotée par James Hunt lors du Rothmans 50,000 1972 à Brands Hatch.
Une course, qui comme son nom l'indique, récompensait le vainqueur avec une prime de 50 000£.
Prime remportée à l'époque par Emerson Fittipaldi, qui remporta la course devant Brian Redman et Henri Pescarolo, tous trois au volant de F1.
A la quatrième et cinquième place, au volant de F2, Gerry Birrell et James Hunt.
Le Suisse Luciano Arnold au volant de la Brabham BT36 Ex. Silvio Moser.
Silvio Moser, ancien pilote de F1, mort durant les 1000kms de Monza, suite à la casse d'une suspension sur sa Lola T294.
Avant la course DTM, direction le stand de la société GeminiTech. Une société que je me dois de vous présenter.
En effet, cette société Allemande spécialisée dans la restauration de voitures anciennes
possède un outil de travail fabuleux, qui lui permet de restaurer des voitures d'exceptions.
Outre sa spécialité, qui est la restauration de Porsche 910 et 917, elle assure également sur commande la reconstruction de ces modèles.
Je parle de reconstruction et non de copie. En effet, les voitures sont fabriquées comme elles l'étaient à l'époque de leur sortie,
avec les mêmes matériaux, et les mêmes procédés. La seule modification concerne les jantes en magnésium qui sont renforcées.
En effet, à l'époque, elles avaient tendance à casser, ce qui a occasionné de graves accidents.
Possibilité également d'avoir une ceinture de sécurité, alors qu'à l'époque elles étaient seulement équipées de harnais.
Dotée d'outils à la pointe de la technologie, Geminitech, après avoir fait l'inventaire
des besoins de ses clients qui souhaitent restaurer leur voiture, utilise un scanner ATOS Triple Scan.
Ce scanner permet de numériser la carroserie de la voiture afin de prendre en compte les différentes déformations qui ont pu avoir lieu au fil des années.
Après avoir numérisé l'auto, cette dernière fait l'objet d'une conception en CAO
( Conception assistée par ordinateur ), afin d'ajuster les pièces qui vont être remplacées.
Viens ensuite la modélisation via une imprimante 3D, qui permet de créer un gabarit qui servira de moule pour la fabrication des pièces.
Etape suivante, la fabrication des pièces : Acier, aluminium, magnésium, matières plastiques en fibre de verre,
fibre de carbone, Geminitech possède les machines nécessaires à la fabrication de tous types de pièces.
Ensuite, les mécaniciens de chez Geminitech assurent l'assemblage des pièces.
Ainsi, les organes du châssis sont alignées, calibrées et reliées avec des plaques sur mesure.
Et pour finir, la dernière étape, qui est ni plus ni moins que la mis en apprêt et en peinture.
Un savoir faire utilisé autant pour le chassis, que pour le moteur et l’électronique.
Ci dessous une ancienne Veritas qui est passé dans leur scanner.
A l'arrière plan sur le panneau d'affichage, la modélisation de cette voiture terminée via CAO.
Grâce à des lunettes de réalité augmentée, j'ai pu me balader autour de cette "épave", et m'asseoir dedans, tout en la voyant dans un état collection.
Cette méthode de travail va être un véritable tournant dans le monde de la restauration automobile,
puisque les clients vont pouvoir voir leur voiture terminée, avant même le début des travaux.
Leur reconstruction de Porsche 910 et Porsche 917
Des reconstructions qui sont livrées sans moteur, ce dernier restant à la charge du client.
Direction la piste maintenant pour voir les anciennes voitures du DTM
Ci dessous, on retrouve l'Ex Mercdes de Montoya que je vous ai présenté un peu plus tôt dans l'article.
A ses cotés une autre Mercedes, cette fois une 190 DTC de 1985 au design Camel.
Une réplique de la voiture pilotée à l'époque par Roland Asch, qui était d'ailleurs présent ce week end.
Ci dessous, on retrouve l'Ex Mercdes de Montoya que je vous ai présenté un peu plus tôt dans l'article.
A ses cotés une autre Mercedes, cette fois une 190 DTC de 1985 au design Camel.
Une réplique de la voiture pilotée à l'époque par Roland Asch, qui était d'ailleurs présent ce week end.
Ci dessous dans l'ordre, la M3 E30 DTM de Jens Böhler, la Mercdes 190 DTC de Roland Hölscher et enfin la M3 E30 DTM de Günter Schindler.
Stephan Rupp au volant de la diabolique Alfa Roméo 155 TI V6 ITC de 1996 aux couleurs TV Spielfilm.
Une voiture dotée d'un moteur V6 2,5 litres développant 430 ch à 12 000 tr/min, et piloté par Christian Danner lors du championnat ITC 1996.
Un véritable plaisir auditif que je vous laisse découvrir avec Davide Cironi au volant
Une voiture dotée d'un moteur V6 2,5 litres développant 430 ch à 12 000 tr/min, et piloté par Christian Danner lors du championnat ITC 1996.
Un véritable plaisir auditif que je vous laisse découvrir avec Davide Cironi au volant
Roland Asch a lui repris du service au volant de son ancienne Mercedes 190 Evo2 DTM.
Une voiture qu'il avait piloté durant la saison 1991 et que Mercedes Classic a eu la gentillesse de lui laisser à disposition.
Malheureusement pour lui, sa course s'est terminée prématurément suite à une panne.
Une voiture qu'il avait piloté durant la saison 1991 et que Mercedes Classic a eu la gentillesse de lui laisser à disposition.
Malheureusement pour lui, sa course s'est terminée prématurément suite à une panne.
Ralph Bahr au volant de sa BMW M3 DTM, qui profite de l'interruption de la course suite à un accident pour faire signe au public.
Une voiture à l'histoire fabuleuse, puisque c'est la première M3 qui a participé à une manche de DTM.
C'était à Hockenheim pour la première manche de la saison 1987. Une première course qui fut synonyme de première victoire.
Une voiture à l'histoire fabuleuse, puisque c'est la première M3 qui a participé à une manche de DTM.
C'était à Hockenheim pour la première manche de la saison 1987. Une première course qui fut synonyme de première victoire.
Une petite nouvelle dans cet article, l'Opel Astra ST ici au centre.
Une auto construite par MSD pour le championnat sud-africain de voitures de tourisme 1994 , où elle a fini seconde aux mains de Michael Briggs.
La course est maintenant repartie. L'ensemble des voitures sont roues dans roues.
L'occasion d'avoir des belles images comme celle de ces trois Mercedes.
Aux avants postes, on assiste à une grosse bagarre entre les deux Mercedes C-Class
de Jörg Hatscher et Thorsten Stadler, et la M3 DTM de Günter Schindler.
de Jörg Hatscher et Thorsten Stadler, et la M3 DTM de Günter Schindler.
La course est maintenant terminée, Roland Asch va pouvoir regagner les stands, déçu !
Klaus Ludwig sur la stand Mercedes, avec à ses cotés la voiture qui lui a permis de remporter le championnat DTM en 1994.
Ici durant la saison 1994 ( Source : www.dtm.com )
Pendant ce temps les deux Mercedes qui viennent de terminer la course prennent la pose au pied du stand.
Sur le stand Kremer, on retrouve la Porsche 935K3 au couleur Jagermeister qui a aisément gagné sa course.
Kremer qui, comme vous pouvez le voir juste en dessous, prépare également des kit K3 pour les Porsche 997 GT3 Cup.
Des voitures qu'on peut voir rouler en VLN.
Pas très loin du stand, se trouve cette 991 GT3 RS Bleu Riviera. Une teinte peu courante sur ce modèle.
Rouage essentiel des courses automobiles, un hommage était également rendu au Safety Car qui ont œuvré sur le circuit.
Trois d'entres elles étaient présentes, il s'agit de trois Porsche, une 928, une 914 et enfin une 993.
Trois d'entres elles étaient présentes, il s'agit de trois Porsche, une 928, une 914 et enfin une 993.
Deux Formules Junior, deux Elva 100, celle de Günther Leidig et de Marc Schmitz
Direction maintenant la Boucle Nord pour la course d'endurance de 3h.
Après avoir longuement réfléchit, j'ai décidé de me rendre dans le petit Carousel, que les connaisseurs connaissent sous le nom de Schwalbenschwanz.
Deux BMW, au gabarit différent : une 2002 et une 635CSI.
Grosse bagarre entre ces deux Alfa Roméo.
Vous remarquerez l'impressionnant carrossage négatif de la verte.
Vous remarquerez l'impressionnant carrossage négatif de la verte.
Que ce soit des RSR, ST, ou SC, un grand nombre de Porsche ont participé à cette course.
La seule voiture à pouvoir concurrencer les Porsche durant cette course, c'est cette BMW M1, celle de Peter et Achim Heinrich.
Quelques PMA ont également participé à cette course.
A noté la 7e place du Dr Christian Limmer sur la 944 Turbo N°486.
Sur 116 concurrents dont une majorité de 911 et de M3, c'est un petit exploit.
A noté la 7e place du Dr Christian Limmer sur la 944 Turbo N°486.
Sur 116 concurrents dont une majorité de 911 et de M3, c'est un petit exploit.
Ci dessous le futur vainqueur et son dauphin. C'est en effet la Porsche 911 N°501 qui l'a emporté devant la BMW M1 N°303.
3min21 les séparaient à l'arrivée.
3min21 les séparaient à l'arrivée.
Grosse attaque pour la BMW 635 CSI de Peter Schumann et Jürgen Schumann qui se retrouve sur trois roues à l'entrée du virage
L'échappement de cette M1 ressemble plus à une oeuvre d'art qu'à une pièce mécanique.
Un endroit que j'adore : Pflanzgarten II. Un S où on peut voir les voitures en appuis
La 935K3 est prête à être chargée dans le camion du Porsche Kremer Racing .
Une voiture aux mensurations hors normes.
Dernier passage par les stands où il reste encore quelques voitures ...
Une magnifique 997 GT3RS Signal Orange.
Un week end qui se termine en beauté, puisque qu'il est maintenant 18h,
le circuit est désert, et la magnifique 911 RSR victorieuse un peu plus tôt et là, seule au milieu des paddocks.
L'occasion de lui réserver une petite séance photo improvisée qui je l'espère, plaira aux Porschistes.
Toutes les voitures sont maintenant chargées et prêtes à quitter le circuit.
Avec cette magnifique météo, difficile de partir, mais il est 18h et hormis moi, il reste plus grand monde.
C'est donc d'un pas léger que je retourne à mon véhicule.
Avec cette magnifique météo, difficile de partir, mais il est 18h et hormis moi, il reste plus grand monde.
C'est donc d'un pas léger que je retourne à mon véhicule.
Mais avant de tirer définitivement le rideaux sur cet événement, qui fêtait les 90 ans du Nurburgring,
il est temps de vous donner mon avis sur cette première édition de ce Nuerburgring Classic.
Tout d'abord, on peut que se satisfaire de voir enfin des courses d'anciennes sur la Boucle Nord.
Quand on connait l'histoire fantastique de ce circuit, on peut que s'en réjouir.
La majorité des plateaux étaient nouveaux, et ne faisaient pas doublon avec ceux de l'AvD oldtimer.
C'était le risque principal à éviter pour cet événement. L'Oldtimer en août restant un événement indétrônable à mon sens.
Bien entendu, il y avait beaucoup moins de monde qu'à l'Oldtimer, c'était prévisible pour une première édition et je vais pas m'en plaindre.
Si il fallait avoir un regret, c'est bien entendu l'absence de F1 et de proto.
Difficile d'imaginer les 90 ans du Nurburgring sans ces voitures qui ont marqué d'une pierre blanche l'histoire de ce circuit.
Il ne faut pas omettre que 38 Grand Prix comptant pour le championnat du monde de F1 ont eu lieu sur ce circuit,
ainsi qu'une multiple d'éditions des 1000 kms du Nurburgring, devenus depuis peu les 6 heures du Nurburgring.
Des pistes à étudier pour le centenaire qui aura lieu en 2027.
En attendant, on aura certainement droit à d'autres éditions de cet événement.
Pour ma part, je serai de nouveau au Nurburgring le week end prochain ( le 11,12 et 13 août 2017 ), pour la 45e éditon de l'AvD Oldtimer.
Lire des articles, c'est bien, se rendre aux événements c'est encore mieux.
Alors si vous êtes libre, n'hésitez pas à faire le déplacement, vous serez pas déçu.
Ça pourra également être l'occasion de partager un verre.
Bonne vacance à tous, si ce n'est déjà fait.
il est temps de vous donner mon avis sur cette première édition de ce Nuerburgring Classic.
Tout d'abord, on peut que se satisfaire de voir enfin des courses d'anciennes sur la Boucle Nord.
Quand on connait l'histoire fantastique de ce circuit, on peut que s'en réjouir.
La majorité des plateaux étaient nouveaux, et ne faisaient pas doublon avec ceux de l'AvD oldtimer.
C'était le risque principal à éviter pour cet événement. L'Oldtimer en août restant un événement indétrônable à mon sens.
Bien entendu, il y avait beaucoup moins de monde qu'à l'Oldtimer, c'était prévisible pour une première édition et je vais pas m'en plaindre.
Si il fallait avoir un regret, c'est bien entendu l'absence de F1 et de proto.
Difficile d'imaginer les 90 ans du Nurburgring sans ces voitures qui ont marqué d'une pierre blanche l'histoire de ce circuit.
Il ne faut pas omettre que 38 Grand Prix comptant pour le championnat du monde de F1 ont eu lieu sur ce circuit,
ainsi qu'une multiple d'éditions des 1000 kms du Nurburgring, devenus depuis peu les 6 heures du Nurburgring.
Des pistes à étudier pour le centenaire qui aura lieu en 2027.
En attendant, on aura certainement droit à d'autres éditions de cet événement.
Pour ma part, je serai de nouveau au Nurburgring le week end prochain ( le 11,12 et 13 août 2017 ), pour la 45e éditon de l'AvD Oldtimer.
Lire des articles, c'est bien, se rendre aux événements c'est encore mieux.
Alors si vous êtes libre, n'hésitez pas à faire le déplacement, vous serez pas déçu.
Ça pourra également être l'occasion de partager un verre.
Bonne vacance à tous, si ce n'est déjà fait.