SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2015
Aujourd'hui, une longue journée m'attend.
La course d'endurance a lieu entre 16h et 22h. Je suis donc sur le circuit pour au moins 12h.
Intempéries, dénivelé typique du toboggan ardennais, sac à dos chargé avec mon matériel photo,
il va falloir que je gère ma journée avec perspicacité pour tenir jusqu'à demain soir, sachant que la journée d'hier a déjà été éprouvante.
Comme la veille, je débute ma journée au bus stop, avec pour commencer, une remarquable Ferrari 246S de 1959.
La photo est loin d'être une réussite, mais la voiture vaut le coup d'être présentée.
Chassis s/n 0784, c'est à son volant que Phil Hill et Wolfgang von Trips ont fini second de la Targa Florio 1960,
derrière Jo Bonnier et Hans Herrmann, victorieux sur leur Porsche 718 RS 60 Spyder.
derrière Jo Bonnier et Hans Herrmann, victorieux sur leur Porsche 718 RS 60 Spyder.
Cette Austin Healey 100/4 n'est autre que la reproduction parfaite de celle
qui avait battu le record de vitesse moyenne sur une durée de 24h, en 1954, sur le lac de Bonneville.
A son volant à l'époque, Donald Healey, George Eyston, Carroll Shelby, Mort Goodall
et Roy Jackson-Moore avaient parcouru les 24h à 212,43 km/h de moyenne.
qui avait battu le record de vitesse moyenne sur une durée de 24h, en 1954, sur le lac de Bonneville.
A son volant à l'époque, Donald Healey, George Eyston, Carroll Shelby, Mort Goodall
et Roy Jackson-Moore avaient parcouru les 24h à 212,43 km/h de moyenne.
Deux Mercedes 300 SL au freinage de l'arrêt de bus dont une qui réchauffe la piste ...
Humour mis à part, on est face à une voiture à la ligne intemporelle.
Elle est encore, au jour d'aujourd'hui, une des plus belles voitures de tous les temps.
Humour mis à part, on est face à une voiture à la ligne intemporelle.
Elle est encore, au jour d'aujourd'hui, une des plus belles voitures de tous les temps.
Finalement, ce qui est le plus passionnant lorsqu'on écrit des articles photos, c'est le fait de découvrir l'histoire des modèles présents.
En effet, impossible de deviner que cette Jaguar Type C de 1952, chassis XKC-018, a appartenu, à l'époque, à Juan Manuel Fangio.
Un châssis que vous retrouverez en plein survirage, un peu plus tard, dans cet article.
En effet, impossible de deviner que cette Jaguar Type C de 1952, chassis XKC-018, a appartenu, à l'époque, à Juan Manuel Fangio.
Un châssis que vous retrouverez en plein survirage, un peu plus tard, dans cet article.
Outre la Frazer Nash Le Mans Replica du duo Martin Hunt / Andrew Hall, on retrouve Martin Stretton à l'attaque au volant de sa Cooper T49 Monaco.
Qu'elle parait longue cette ligne droite vue d'ici !
En piste le rythme augmente, les voitures survirent de plus en plus, et on peut voir les pilotes se battre avec le volant de leur auto.
Jaguar Type-C, Lotus Mk X, Ferrari 246S, Aston Martin DB3S Chassis #104 ...
Jaguar Type-C, Lotus Mk X, Ferrari 246S, Aston Martin DB3S Chassis #104 ...
Mais aussi la magnifique Jaguar de Chris Ward, dans une teinte qui je trouve, lui va à ravir.
C'est terminé pour cette course du Woodcote Trophy & Stirling Moss Trophy.
Les mécaniciens ont ouvert le capot de cette Lister Jaguar Knobbly, pour laisser refroidir son 6 cylindres en ligne de 3442 cm3.
"Knobbly", un surnom qu'on peut traduire par "difforme" du fait de sa carrosserie tourmentée.
C'est sur la même voiture que Archie Scott Brown a trouvé la mort à Spa en 1958.
Alors qu'il se battait pour la victoire avec Masten Gregory dans la ligne droite de Blanchimont, il perdit le contrôle
de sa voiture, et, après avoir percuté un poteau, fut éjecté de cette dernière qui finit par exploser.
Évacué avec de graves brûlures et de nombreuses fractures, il mourra le lendemain à l'hôpital.
Les mécaniciens ont ouvert le capot de cette Lister Jaguar Knobbly, pour laisser refroidir son 6 cylindres en ligne de 3442 cm3.
"Knobbly", un surnom qu'on peut traduire par "difforme" du fait de sa carrosserie tourmentée.
C'est sur la même voiture que Archie Scott Brown a trouvé la mort à Spa en 1958.
Alors qu'il se battait pour la victoire avec Masten Gregory dans la ligne droite de Blanchimont, il perdit le contrôle
de sa voiture, et, après avoir percuté un poteau, fut éjecté de cette dernière qui finit par exploser.
Évacué avec de graves brûlures et de nombreuses fractures, il mourra le lendemain à l'hôpital.
L'achat récent de mon objectif 150-500mm me pousse à prendre plus de photo en piste, mais ça reste dans les paddock, que je préfère officier !
Direction maintenant la grille de départ, un endroit où on peut ressentir le stress des pilotes mais également celui des mécaniciens.
D'ailleurs même nous, les photographes sommes stressés. Le temps impartie pour prendre des photos étant minime, il faut aller vite.
On commence avec les F1 des années 60.
Ici un casque qui est tout simplement magnifique, celui de Jon Fairley.
Cinquième sur la grille de départ, il finira troisième de cette course.
D'ailleurs même nous, les photographes sommes stressés. Le temps impartie pour prendre des photos étant minime, il faut aller vite.
On commence avec les F1 des années 60.
Ici un casque qui est tout simplement magnifique, celui de Jon Fairley.
Cinquième sur la grille de départ, il finira troisième de cette course.
Juste derrière, on retrouve la Lotus 24 du suisse Peter Studer,
il semblerait que ce soit le châssis #950 mais je ne peux pas vous confirmer cette info.
En effet, engagée par le Siffert Racing Team à l'époque, cette voiture était rouge.
Je trouve donc surprenant ( si c'est bien le châssis #950 ), qu'il ait été repeint dans les couleurs Lotus.
Peut être un choix du propriétaire, ou une parenthèse de son histoire que j'ignore.
il semblerait que ce soit le châssis #950 mais je ne peux pas vous confirmer cette info.
En effet, engagée par le Siffert Racing Team à l'époque, cette voiture était rouge.
Je trouve donc surprenant ( si c'est bien le châssis #950 ), qu'il ait été repeint dans les couleurs Lotus.
Peut être un choix du propriétaire, ou une parenthèse de son histoire que j'ignore.
A la 18e place, on retrouve la fameuse Ferrari Dino #0007 de Tony Smith, que je vous ai présenté lors de ma journée du vendredi.
Outre sa victoire à Monza en 1960, cette voiture était déjà passée par le circuit de Spa Francorchamps.
C'était il y a 55 ans, lorsque le circuit faisait 14,100 km, avec à son volant Phil Hill, qui clôtura ce GP de Belgique à la quatrième place.
Outre sa victoire à Monza en 1960, cette voiture était déjà passée par le circuit de Spa Francorchamps.
C'était il y a 55 ans, lorsque le circuit faisait 14,100 km, avec à son volant Phil Hill, qui clôtura ce GP de Belgique à la quatrième place.
Lotus 18/21 avec juste derrière elle, une très rare, et unique Heron F1.
Une voiture qui a permis à Ernie Pieterse de gagner le championnat d'Afrique du Sud de F1 en 1962.
Une voiture qui a permis à Ernie Pieterse de gagner le championnat d'Afrique du Sud de F1 en 1962.
Après une petite pause en bord de piste pour regarder la course, qui d'ailleurs fut très disputée,
je suis de retour sur la grille de départ, avec cette fois le feulement des F1.
Quel plaisir de se retrouver au milieu de la grille de départ, avec trente moteurs de F1 en route.
Dans ce genre de moment, j'ai conscience d'être un privilégié.
Bien entendu, je ne vais pas vous refaire tout l'historique des voitures.
Celles et ceux qui ont loupé ma journée du vendredi, c'est par ici que ça se passe.
Je vous laisse donc profiter des photos ... sur une piste qui à ce moment précis, est encore sèche.
je suis de retour sur la grille de départ, avec cette fois le feulement des F1.
Quel plaisir de se retrouver au milieu de la grille de départ, avec trente moteurs de F1 en route.
Dans ce genre de moment, j'ai conscience d'être un privilégié.
Bien entendu, je ne vais pas vous refaire tout l'historique des voitures.
Celles et ceux qui ont loupé ma journée du vendredi, c'est par ici que ça se passe.
Je vous laisse donc profiter des photos ... sur une piste qui à ce moment précis, est encore sèche.
Le regard et la concentration des pilotes
laissent transparaître,
ce que peut procurer le fait
de prendre un départ de F1,
"même" en historique.
Comme vous pouvez le voir sur les visières, la pluie s'est mise à tomber au plus mauvais moment.
En effet, les pilotes sont sur la grille de départ, en pneus slick, prêts à s’élancer pour le tour de chauffe.
Les commissaires demandent à tout le monde d'évacuer la piste, les voitures vont partir d'une seconde à l'autre.
En effet, les pilotes sont sur la grille de départ, en pneus slick, prêts à s’élancer pour le tour de chauffe.
Les commissaires demandent à tout le monde d'évacuer la piste, les voitures vont partir d'une seconde à l'autre.
C'est pas tous les jours qu'on se retrouve pratiquement seul en piste avec 28 F1.
Une dernière photo donc, pour immortaliser ce moment,
avant de quitter la piste sous les cris des commissaires, qui, couverts par le grondement des moteurs, se font de plus en plus pressants.
Une dernière photo donc, pour immortaliser ce moment,
avant de quitter la piste sous les cris des commissaires, qui, couverts par le grondement des moteurs, se font de plus en plus pressants.
En piste, une averse d'une rare intensité a lieu durant le tour de chauffe, ce qui oblige les pilotes à rejoindre tant bien que mal les stands.
Piloter une F1 de plus de 500cv, sans assistance, sur une piste détrempée, avec des pneus slick, j'imagine qu'ils ont dû avoir des sueurs froides.
Piloter une F1 de plus de 500cv, sans assistance, sur une piste détrempée, avec des pneus slick, j'imagine qu'ils ont dû avoir des sueurs froides.
Comme Rob Hall, l'ensemble des pilotes
sont rentrés au stand pour chausser les pneus pluie.
C'est maintenant parti pour plusieurs tours
derrière la safety car en attendant que la piste s'assèche.
Autant de pluie en si peu de temps ... Aucun doute, on est bien à Spa-Francorchamps !
Un pneu pluie de F1, c'est jusqu’à 60 litres d'eau évacués par seconde.
D'ailleurs après dix minutes de course, la piste a déjà bien séché.
D'ailleurs après dix minutes de course, la piste a déjà bien séché.
Deux victoires pour la Tyrell 011. Une en 1982 et l'autre en 1983.
En ce qui concerne la Tyrrell 012, seule F1 à moteur atmosphérique en 1984,
et complètement dépassée par ses concurrentes à moteur turbo
elle fut à la mi-saison, convaincue de tricherie, est exclue du championnat du monde.
En effet, Tyrrell faisait partir ses voitures en dessous du poids légal,
puis les lestait en fin de course avec des billes de plomb injectées dans le réservoir
lors d'un ravitaillement factice en eau du système de freinage,
à une époque où les ravitaillements en carburant étaient interdits.
Ses ravitaillements finirent par éveiller les soupçons des commissaires
qui finirent par découvrir la supercherie en démontant et en inspectant les réservoirs « à eau » .
En ce qui concerne la Tyrrell 012, seule F1 à moteur atmosphérique en 1984,
et complètement dépassée par ses concurrentes à moteur turbo
elle fut à la mi-saison, convaincue de tricherie, est exclue du championnat du monde.
En effet, Tyrrell faisait partir ses voitures en dessous du poids légal,
puis les lestait en fin de course avec des billes de plomb injectées dans le réservoir
lors d'un ravitaillement factice en eau du système de freinage,
à une époque où les ravitaillements en carburant étaient interdits.
Ses ravitaillements finirent par éveiller les soupçons des commissaires
qui finirent par découvrir la supercherie en démontant et en inspectant les réservoirs « à eau » .
C'est ce qui s'appelle, piloter les yeux fermés
La piste est de plus en plus sèche, le rythme augmente et les chronos descendent de tour en tour
J'adore le look de cette Lotus 77, pour rappel la Lotus 77, c'est 3 châssis ( R1, R2 & R3 ) pour 18 GP dont 1 victoire.
Une victoire acquise au GP du Japon 1976 par Mario Andretti au volant du châssis R1.
Cette fameuse course où Lauda se retira dès le premier tour, laissant à Hunt, 3ème, le titre de champion du monde.
Aujourd'hui à Spa, nous sommes en présence du châssis R2.
Une victoire acquise au GP du Japon 1976 par Mario Andretti au volant du châssis R1.
Cette fameuse course où Lauda se retira dès le premier tour, laissant à Hunt, 3ème, le titre de champion du monde.
Aujourd'hui à Spa, nous sommes en présence du châssis R2.
Cette Fittipaldi F8C Chassis #F8-4 a été pilotée durant la saison de F1 1981 par le brésilien Chico Serra.
Cependant, le propriétaire de la voiture a décidé de l'habiller aux couleurs de la Fittipaldi F8
avec laquelle Keke Rosberg avait participé à la saison 1980. Dommage !
Cependant, le propriétaire de la voiture a décidé de l'habiller aux couleurs de la Fittipaldi F8
avec laquelle Keke Rosberg avait participé à la saison 1980. Dommage !
Sur piste humide, c'est le poleman Loic Deman qui a gagné la course, devant Steve Hartley et Christophe d'Ansembourg.
Les voitures ont maintenant pris place dans le parc fermé laissant la piste libre à la centaine de voiture,
qui dans quelques minutes vont prendre le départ de l'édition 2015 des 6 heures de Spa.
Les voitures ont maintenant pris place dans le parc fermé laissant la piste libre à la centaine de voiture,
qui dans quelques minutes vont prendre le départ de l'édition 2015 des 6 heures de Spa.
Les 104 voitures se mettent en place sur la grille.
Le départ de la course d'endurance est imminent.
Un tour de chauffe, qui se terminera par un départ lancé.
Le départ de la course d'endurance est imminent.
Un tour de chauffe, qui se terminera par un départ lancé.
Pour le départ, je me suis placé à l'épingle de la Source.
Les photos sont loupées mais le plaisir des yeux était au rendez vous.
On retrouve ici une Ford GT40, une reconstruction faite par Gelscoe, le chassis #GEL003.
Et une Jaguar Type E Low Drag de 1962, celle pilotée par Julian Thomas, Nigel Greensall et Chris Harris.
Les photos sont loupées mais le plaisir des yeux était au rendez vous.
On retrouve ici une Ford GT40, une reconstruction faite par Gelscoe, le chassis #GEL003.
Et une Jaguar Type E Low Drag de 1962, celle pilotée par Julian Thomas, Nigel Greensall et Chris Harris.
Deux Ford Mustang, dont au premier plan la N°43, celle du trio Karsten Le Blanc, Christiaen Van Lanschot et Nigel Greensall.
Non ça n'est pas une erreur, Nigel Greensall est bien engagé sur la Mustang et sur la Type E Low Drag.
Comme Chris Harris qui en plus d'être engagé au volant de cette Type E est engagé sur une Ford Falcon.
Non ça n'est pas une erreur, Nigel Greensall est bien engagé sur la Mustang et sur la Type E Low Drag.
Comme Chris Harris qui en plus d'être engagé au volant de cette Type E est engagé sur une Ford Falcon.
Direction maintenant l'arrêt de bus.
Avec pour débuter, une vidéo prise avec mon téléphone, d'où sa faible qualité.
Avec pour débuter, une vidéo prise avec mon téléphone, d'où sa faible qualité.
Plutôt que de mettre les photos dans l'ordre chronologique, j'ai décidé de les trier par marques automobiles
On commence avec les Jaguar Type-E, un modèle qui comme chaque année, est bien représenté.
En effet, il y a pas loin d'une quinzaine de voitures de ce type présentes.
On commence avec les Jaguar Type-E, un modèle qui comme chaque année, est bien représenté.
En effet, il y a pas loin d'une quinzaine de voitures de ce type présentes.
Place maintenant à deux AC Cobra :
La N°19, chassis #COB6008, cette voiture a participé au GP d'Angola 1965 avec à son volant Keith Schellenberg
Et la N°20, Shelby Cobra chassis #CSX2049.
C'est au volant de ce chassis, que Paul Cunningham s'est tué sur le circuit de Willow Springs en 1963
C'est au volant de ce chassis, que Paul Cunningham s'est tué sur le circuit de Willow Springs en 1963
On retrouve deux Aston Martin, la N°17 une DB4 GT DP214, qui est une réplique sur base de DB4 avec un chassis de DB4GT.
Et la numéro 36, qui n'est autre que le châssis #DB4/582/R
Les Ford
Avec pour débuter une imposante Ford Falcon Sport. Une voiture équipée d'un V8 4.7l de 289cv.
Suivie par la Ford GT40 chassis #1010, celle de Martin Stretton et Tony Wood.
Son meilleur résultat ? Une seconde place aux 1000 km de Monza 1966 avec au volant, Masten Gregory et John Whitmore.
Je vous laisse découvrir le reste de son palmarès en cliquant ici
Avec pour débuter une imposante Ford Falcon Sport. Une voiture équipée d'un V8 4.7l de 289cv.
Suivie par la Ford GT40 chassis #1010, celle de Martin Stretton et Tony Wood.
Son meilleur résultat ? Une seconde place aux 1000 km de Monza 1966 avec au volant, Masten Gregory et John Whitmore.
Je vous laisse découvrir le reste de son palmarès en cliquant ici
Au total, 12 GT40 sont présentes au départ de cette course, dont le chassis #1025.
Version routière à sa sortie d'usine, elle a été utilisée en 1967 par Shell Oil pour ses campagnes de pub.
Elle est apparue dans le magasine Hot Car en 1974 avant d'être accidentée en 1976.
Après une longue restauration, elle a été reconstruite.
La N°15 et la N°16, deux châssis que je n'ai pas réussi à identifier malgré beaucoup de recherche.
Cependant la GT40 N°1 qui suit, c'est le châssis P/1023.
Une voiture qui a initialement été vendue à Alan Mann pour réaliser son projet de GT40 allégée.
Finalement il préféra concrétiser son projet en partant d'un châssis nu.
Du coup cette GT40 servie d'approvisionnement en pièce pour les autres modèles de l'écurie.
Elle fut finalement achevée par la suite en utilisant des pièces des châssis P/1013 et P/1010.
P/1023, ici à Silverstone en 1967
Comme toujours les Ford Mustang sont au rendez vous
Une belle Triumph TR4 qui malheureusement abandonnera après 1h de course.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, la petite 356 remonte au fur et à mesure des tours.
Après deux heures de course, il est l'heure de rentrer au stand pour changer de pilote mais également pour faire le plein d'essence
Le passage par les stands, c'est l'occasion pour les pilotes d'échanger des infos sur l'état de la piste, et pour les mécaniciens de vérifier la mécanique.
Course compliquée pour cette Jaguar Type E qui va finir à la 57 ème place.
Course compliquée pour cette Jaguar Type E qui va finir à la 57 ème place.
Grosse frayeur trois stands à coté, lors de l'arrêt de la Ford Mustang N°99.
Lors de son immobilisation, le disque de frein arrière gauche a pris feu.
L'air du compresseur n'a pas suffi à éteindre les flammes, un extincteur a donc dû être utilisé en urgence.
Lors de son immobilisation, le disque de frein arrière gauche a pris feu.
L'air du compresseur n'a pas suffi à éteindre les flammes, un extincteur a donc dû être utilisé en urgence.
En piste, ça fume également !
Une voiture vient de prendre feu entre la source et l'eau rouge.
Il est maintenant 20h, et à deux heures du drapeau à damiers,
les derniers changements de pilote ont lieu sur une piste qui devient humide et piégeuse
les derniers changements de pilote ont lieu sur une piste qui devient humide et piégeuse
Pour ma part, il est temps de laisser mon appareil photo de coté pour panneauter le team N°35.
Au pied du raidillon, de nuit, sur une piste détrempée avec une température de 5°C,
et des voitures qui passent à presque 200 km/h à moins d'un mètre de moi,
je dois dire que la féerie de cette séance de panneautage s'est vite transformée en douche improvisée.
Au pied du raidillon, de nuit, sur une piste détrempée avec une température de 5°C,
et des voitures qui passent à presque 200 km/h à moins d'un mètre de moi,
je dois dire que la féerie de cette séance de panneautage s'est vite transformée en douche improvisée.
Au fil des tours, le top 50 inespéré au départ, devient envisageable ...
La régularité des temps au tour commence à payer ...
La régularité des temps au tour commence à payer ...
Et c'est finalement à une fantastique 39ème place, que "nous" allons finir cette course.
Troisième place et podium dans la catégorie GTS10.
Une catégorie qui comprend les voitures de compétition grand tourisme construites entre le 01/01/1962 et le 31/12/1965
possédant une cylindrée comprise entre 1300 et 1600 cm3.
Troisième place et podium dans la catégorie GTS10.
Une catégorie qui comprend les voitures de compétition grand tourisme construites entre le 01/01/1962 et le 31/12/1965
possédant une cylindrée comprise entre 1300 et 1600 cm3.
Comme l'année dernière, c'est le journaliste / pilote Chris Harris qui occupe le stand à coté du notre.
Ses classements : 48e avec la Ford Falcon et 59e avec la Jaguar Type E.
Ses classements : 48e avec la Ford Falcon et 59e avec la Jaguar Type E.
Le rideau est maintenant définitivement tombé
sur la 23e édition de cette course d'endurance,
avec le succès de la Ford GT40 N°36
du Néo-Zélandais Roger Wills et du Britannique James Littlejohn.
Il est 23h, et c'est finalement à L'Acqua Rossa, une pizzeria
dans le centre de Francorchamps que cette journée va se terminer.
Je vous donne rendez vous dans quelques semaines pour la conclusion
de ce week end de septembre, au cœur des Ardennes belge.