A cheval entre le Rallye de Suède WRC et le début du championnat de Belgique des rallyes,
les Legend Boucles de Bastogne souffraient d'aucune concurrence cette année.
Comme en 2016, cette édition s'est déroulée sur deux jours, avec un mix entre spéciale sur asphalte et spéciale sur terre.
Grand bouleversement cette année, les Legends n’avaient plus une moyenne à respecter
mais un temps imparti (Target Time) à réaliser par spéciale… Temps qui n'était pas réalisable.
Fini donc les voitures arrêtées durant 30 secondes avant la ligne d'arrivée comme c'était le cas les années passées.
Présent une journée sur place, j'ai pour ma part seulement suivi les Legends.
J'essayerai de m'y rendre deux jours l'année prochaine pour profiter des Classics ! Un plateau varié et toujours plaisant à suivre.
Du beau monde cette année avec le nonuple champion du monde des rallyes Daniel Elena, l'ancien pilote WRC Francois Duval,
le champion ERC, JWRC, WRC-3 et actuel pilote WRC chez Citroen Stéphane Lefebvre et beaucoup d'autres champions belges.
Mais les idoles de tout le peuple belge ce week end, c'était bien Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul, de retour après 3 ans d'absence
au volant d'une Porsche Carrera RS 3.0 de 1973, dont les couleurs orange et bleu rappelaient à l’équipage belge son habituelle i20 WRC.
La dernière spéciale du samedi de l'an dernier, devient la première spéciale de cette édition 2017.
Deux passages consécutifs au cœur de la grande forêt de Saint Hubert entrecoupés par un regroupement à l'EuroSpace Center.
Mirwart, une spéciale sinueuse et très rapide, réservée aux pilotes aux "gros cœurs". Selon certains, la plus belle du weekend.
Un décor et une luminosité à couper le souffle dans cet écrin de verdure.
Deux passages consécutifs au cœur de la grande forêt de Saint Hubert entrecoupés par un regroupement à l'EuroSpace Center.
Mirwart, une spéciale sinueuse et très rapide, réservée aux pilotes aux "gros cœurs". Selon certains, la plus belle du weekend.
Un décor et une luminosité à couper le souffle dans cet écrin de verdure.
Une première spéciale qui a réservé un immense coup de théâtre, François Duval tombant déjà en panne.
Échappement, pédale d'accélérateur et câble de gaz cassés sur sa Ford Escort.
Heureusement pour le public et les organisateurs, il a pu repartir, malheureusement pour lui, ses chances de victoire sont devenues nulles.
Échappement, pédale d'accélérateur et câble de gaz cassés sur sa Ford Escort.
Heureusement pour le public et les organisateurs, il a pu repartir, malheureusement pour lui, ses chances de victoire sont devenues nulles.
Coup de cœur pour cette très jolie Peugeot 504 copilotée par l'excellent Stéphane Prévot.
A gauche Maxime Martin dans l'Opel Kadett, à droite, Fred Caprasse dans l'Escort RS.
A gauche Maxime Martin dans l'Opel Kadett, à droite, Fred Caprasse dans l'Escort RS.
Il est temps de changer d'endroit, direction une longue ligne droite bordée par des tas de bois.
Un endroit rapide et bosselé, où les voitures ont tendance à dériver plus que de coutume.
Un endroit rapide et bosselé, où les voitures ont tendance à dériver plus que de coutume.
Soucis mécanique également dans cette première spéciale pour Stéphane Lefebvre, qui lui, devra mettre un terme à son rallye.
La transmission de sa Citroën Visa ayant rendu l'âme dès les premiers kilomètres.
Concernant l'Audi Quattro de Bruno Nielen, c'est une crevaison qui l'a immobilisé. Une roue vite remplacée
La transmission de sa Citroën Visa ayant rendu l'âme dès les premiers kilomètres.
Concernant l'Audi Quattro de Bruno Nielen, c'est une crevaison qui l'a immobilisé. Une roue vite remplacée
En amont de cette impressionnante ligne droite, le spectacle est assuré par des gros contre braquages.
Un bel endroit qui permet aux meilleurs pilotes de faire la différence.
En effet, c'est cette sortie de virage qui commande la longue la ligne droite.
Un bel endroit qui permet aux meilleurs pilotes de faire la différence.
En effet, c'est cette sortie de virage qui commande la longue la ligne droite.
Concernant la Porsche de Jean Pierre Lequeux, elle a certainement subit une sortie de route.
Le capot avant étant recouvert d'une poudre ocre ressemblant étrangement à de la sciure.
Le capot avant étant recouvert d'une poudre ocre ressemblant étrangement à de la sciure.
C'est parti pour la RT2. Deuxième et dernier passage dans cette spéciale de Mirwart.
Quatre voitures dans la catégorie démo cette année,
dont la Mitsubishi Lancer EVO VI de Laurent Le Millin et Gérome Bolette
et la Peugeot 205 Rallye de Dimitri Collet et Gilles Gerard.
Après une première spéciale dominée de main de maître par Thierry Neuville, cette deuxième spéciale fut passionnante.
Direction maintenant la RT4, où l'on retrouve Thierry Neuville à l'attaque,
une spéciale de 13,53km entre Hardigny et Bizory. Spéciale qu'il a survolé comme les trois précédentes.
Même si il a fait deux erreurs lors des deux premiers rallyes du championnat du monde WRC, force est de constater qu'en 2017,
c'est le pilote le plus rapide au monde, et ici à Bastogne, lui et Nicolas Gilsoul
sont tout simplement sur autre planète, tant ils dominent leurs concurrents.
une spéciale de 13,53km entre Hardigny et Bizory. Spéciale qu'il a survolé comme les trois précédentes.
Même si il a fait deux erreurs lors des deux premiers rallyes du championnat du monde WRC, force est de constater qu'en 2017,
c'est le pilote le plus rapide au monde, et ici à Bastogne, lui et Nicolas Gilsoul
sont tout simplement sur autre planète, tant ils dominent leurs concurrents.
Marc Timmers, vainqueur de l'édition 2006, ici au volant d'une Porsche 911 Carrera aux couleurs Martini.
Un pilote talentueux qui a participé à ce rallye sur une multitude de voitures différentes
BMW 325 iX, Opel Ascona, Opel Manta, Talbot Samba, Ford Escort RS 2000 MKI entre autres.
Un pilote talentueux qui a participé à ce rallye sur une multitude de voitures différentes
BMW 325 iX, Opel Ascona, Opel Manta, Talbot Samba, Ford Escort RS 2000 MKI entre autres.
Bernard Munster, vainqueur de l'édition 2016, qui sort très large dans ce virage, tout comme Renaud Verreydt.
Passage plus soft pour Jean Pierre Vandewauwer et sa magnifique Lancia Beta Monte Carlo.
Passage plus soft pour Jean Pierre Vandewauwer et sa magnifique Lancia Beta Monte Carlo.
Larry Cols étant quant à lui de retour ce week end au volant d'une Ford Escort RS.
9 ans après son terrible accident lors de test privés Volkswagen à Saint-Vith,
accident qui l'avait plongé 10 jours dans le coma et qui avait coûté la vie à son copilote.
Le français Paul Chieusse était lui présent, comme tous les ans, avec sa R5 Turbo.
Première participation pour Andrew Siddall et sa sublime Fiat 131 Abarth.
9 ans après son terrible accident lors de test privés Volkswagen à Saint-Vith,
accident qui l'avait plongé 10 jours dans le coma et qui avait coûté la vie à son copilote.
Le français Paul Chieusse était lui présent, comme tous les ans, avec sa R5 Turbo.
Première participation pour Andrew Siddall et sa sublime Fiat 131 Abarth.
La Datsun 240Z de Armand Adriaans et Anne Marie Magis file elle à vive allure
Place maintenant au RT6 entre Withimont et Cobru. Une spéciale de 7,06 km que les pilotes ont déjà parcouru en fin de matinée,
et qui avait été gagnée par Thierry Neuville devant Guino Kenis et Bernard Munster.
et qui avait été gagnée par Thierry Neuville devant Guino Kenis et Bernard Munster.
Francois Duval et Thierry Neuville, deux grands pilotes, et deux styles totalement différents.
Le pilote Ford a une conduite agressive, survireuse, toujours à la limite,
tandis que le pilote Porsche a lui une conduite plus fluide, moins en glisse et finalement plus efficace au vu des chronos
Le pilote Ford a une conduite agressive, survireuse, toujours à la limite,
tandis que le pilote Porsche a lui une conduite plus fluide, moins en glisse et finalement plus efficace au vu des chronos
On retrouve la Peugeot 504 V6 Gr.5 de Benoît Galand & Stéphane Prévot.
Le boss du Magazine "Turbo" tenait à faire un petit clin d'oeil à son magazine qui fêtera ses 40ans, avec une très belle décoration pour sa Lionne.
Objectif accompli, puisque cette 504 est tout simplement sublime.
Le boss du Magazine "Turbo" tenait à faire un petit clin d'oeil à son magazine qui fêtera ses 40ans, avec une très belle décoration pour sa Lionne.
Objectif accompli, puisque cette 504 est tout simplement sublime.
Un joli tir groupé de Porsche 911
Fred Caprasse, qui a troqué son Opel Astra TCR pour cette magnifique Ford Escort RS
Cette spéciale va bientôt toucher à sa fin. Les dernières de la journée auront quant à elles lieu 50km au nord de Bastogne.
C'est donc avec cette spéciale que je vais clôturer mes Boucles de Bastogne 2017.
Avant de partir, je profite des quelques rayons de soleil pour prendre des photos un peu plus originales.
Avant de partir, je profite des quelques rayons de soleil pour prendre des photos un peu plus originales.
Lauréat de 18 spéciales sur 18, à la fois rapide et spectaculaire
tout en évitant les nombreux pièges de cette édition,
Thierry Neuville a inscrit pour la première fois son nom au palmarès des Legend Boucles.
Une épreuve Historic que le vice-champion du monde,
toujours assisté par Nicolas Gilsoul, a véritablement survolée.
Deuxième, pour la première fois avec son fils Grégoire, Bernard Munster était aussi heureux que s’il l’avait emporté à nouveau.
Patrick Snijers sur sa Ford Escort, a quant à lui complété le podium.
Une belle édition donc, avec une météo printanière bien plus agréable que les températures hivernales des années précédentes.
Un énorme engouement populaire de la part du public belge, qui en tant que connaisseur a apprécié le spectacle fourni par les pilotes.
Coup de chapeau également aux organiseurs pour la qualité du parcours.
La seule critique négative qu'on peut apporter à ce rallye, et ce, depuis quelques années déjà concerne le plateau.
Où sont les reines des rallyes ? Audi Quattro, Lancia Stratos, Ferrari 308, A110, Lancia Delta ...
Les organisateurs arrivent à rassembler des grands pilotes, il va falloir maintenant
qu'ils émancipent le plateau si ils veulent que ce rallye devienne une référence mondiale